1er décembre - 2 décembre - 3 décembre - 4 décembre
Même cantonnement
5 décembre
Manœuvres de division (brigade contre brigade) avec inspection de la 5e DI par le général Dubois, commandant la VIe armée. Combat d'avant-garde au nord de Rouvrel.
6 décembre - 7 décembre
Même cantonnement.
8 décembre
Manœuvre de cadres avec inspection du général Foch, commandant le groupe des armées du Nord. Y assistent : les commandants de bataillons et un commandant de compagnie par bataillon. Brigade contre brigade. Même endroit que celle du 5 décembre.
9 décembre
Reconnaissance par les officiers du secteur que le 36e doit occuper.
10 décembre
À 6h00, le 36e quitte ses cantonnements de Gentelles et Cachy pour venir occuper le secteur Dompierre-Fay en remplacement du 5e d'infanterie. La relève s'effectue dans l'après-midi sans incident.
Répartition des unités du régiment :
deux bataillons en première ligne (2e bataillon à droite, 3e bataillant à gauche) ;
un bataillon en réserve à Fontaine-les-Cappy.
Le bataillon de réserves détache une compagnie à la Redoute de la cote 99 (la 1ère) et une compagnie dans le secteur du 26e territorial (à droite du 36e) au verger (la 3e compagnie).
PC du colonel : Chuignes.
TC : Chuignolles. TR : Proyart. 10e brigade : Cappy.
11 décembre
Relève des compagnies de mitrailleuses de la 12e brigade par celles de la 10e brigade. Cette relève ne donne lieu à aucun incident à signaler.
Les abris, les boyaux et les tranchées de tout le secteur sont dans un état pitoyable, les pluies ayant causé un grand nombre d'éboulements et nécessiteront de longs travaux de réfection.
Pertes de la journée : un homme tué et deux blessés.
12 décembre - 13 décembre
Rien à Signaler. Pertes : un homme tué.
14 décembre
Le premier bataillon relève le troisième dans le sous-secteur de gauche. Ce mouvement terminé à 19h00 se produit sans incident. Pertes : un tué.
15 décembre
Rien à Signaler.
16 décembre
Violents bombardements par des torpilles dans le sous-secteur de droite (5e compagnie). L'une d'elle tombant sur un abri le défonce et engloutit trois caporaux et sept hommes. Une autre en tue encore deux.
Pertes de la journée : 13 hommes.
17 décembre
Le génie fait exploser deux camouflets (9h15, et 9h45) dans le saillant de la Sucrerie. Pas d'incidents.
Les travaux de déblaiement destinés à permettre de retrouver les corps des hommes ensevelis hier par l'explosion de la torpille ne donnent aucun résultat.
L'engin en question était extrêmement puissant et d'un modèle nouveau. Il n'a éclaté qu'après avoir pénétré dans le gourbi et a produit un entonnoir de 10 m de diamètre sur 4 à 5 m de profondeur.
18 décembre
Aucun incident à signaler. Les travaux de déblaiement permettent de retrouver le corps d'un caporal. Les autres hommes ensevelis ont dû être absolument volatilisés.
19 décembre
Éboulement d'un abri à la Redoute de la cote 99. Un homme blessé.
À 13h00, exercices d'alerte.
20 décembre
Nuit calme. Vers 18h00 les Allemands ayant essayé de causer, il leur est répondu par des feux de salve et quelques grenades.
Pertes : deux blessés (un par balle, un par obus).
21 décembre
Bombardement assez violent : à la compagnie occupant la région Mulberry, effondrement de quelques abris (torpilles). Aucune Pertes. Dans la région de Rajan une torpille ensevelit trois hommes (tués). La compagnie que le 36e détachait au verger, dans le secteur du 26e territorial, est relevé par une compagnie de ce régiment. Le mouvement s'effectue sans incident. Le front du 36e est étendu de 100 m sur la droite (S).
À 9h00 le génie fait jouer un camouflet.
Pertes de la journée : 3 tués (torpille).
22 décembre
Au boyau de Venise, deux abris effondrés par les tirs des torpilles ennemies. Aucun accident.
Vers 22h00, une patrouille signale un groupe de trois ou quatre Allemands, à 40 m de la tranchée abandonnée, sur le prolongement du boyau de Mulberry.
Tirs de notre artillerie. Entre 10h30 et 12h00, tirs de représaille sur le bois Triangulaire (32 obus). Vers 15h00, 12 obus sur la lisière de Dompierre. À 16h00, cinq obus explosifs et neuf fusants sur le cimetière de Dompierre.
Les canons de 58 ont lancé 32 bombes de 16 kilos sur le cimetière et la Maison brûlée. Toutes ont éclaté.
Pertes : néant.
23 décembre
Nuit calme. Le 2e bataillon a relevé le 1er dans la soirée. Relève terminée sans incident à 20h30.
Notre artillerie entre 15h00 et 16h00 a tiré 18 obus dont 12 explosifs sur le Bois noir et six explosifs sur le cimetière de Dompierre.
Dans la journée les canons de 58 ont lancé 45 bombes dont 2 de 90 kilos, neuf bombes de 16 kilos sur le minnenwerfer du Bois des Fermes, 10 sur le point 28/26, 10 sur le minnenwerfer du Mail, 12 à titre de représailles sur le cimetière, six dont deux de 50 kilos.
Pertes : un blessé par balle.
24 décembre
Bombardement violent entre 14h00 et 16h30 sur la tranchée de Mulberry et le ravin de Fontaine ; entre 15h00 et 16h00, torpilles. Les sapes offensives ont été bombardées, la sape 4 en particulier a été bouleversée. Quelques éboulements se sont produits dans le boyau Mulberry. Tirs de notre artillerie : à 13h00, 13 coups explosifs sur le Bois Vert, à 20h00, cinq obus explosif même objectif. Tir de réglage sur le cimetière de Dompierre et la Maison Brûlée.
Tirs des canons de 58 :13 bombes sur le minnenwerfer de la tranchée du Mail et sur le cimetière de Dompierre.
Pertes : deux blessés par éclat d'obus.
25 décembre
Les Allemands ont montré quelque nervosité pendant la nuit en lançant, sans succès d'ailleurs, un assez grand nombre de grenades. Quelques Allemands ont essayé de s'approcher du poste d'écoute de la dent de Filippi. Ils ont été repoussés. Quelques obus sont tombés sur nos sapes offensives.
Notre artillerie a lancé 25 obus sur les tranchées lisières de Dompierre.
Canons de 58 : à 13h00,10 bombes sur la tranchée du Mail. L'ennemi a répondu par des obus de divers calibres, 77,105,150. À 16h00, 9 bombes sur le cimetière.
Pertes : un tué par balles dans le travail des sapes, un blessé par balle.
26 décembre
Journée et nuit calmes. Les Allemands ont cherché à entrer en conversation avec nous au saillant de Payan en offrant des cigarettes ; nous leur avons envoyé des coups de fusil. Les travailleurs des sapes reçoivent constamment des balles. Pertes : néant.
Le 36e reçoit l'ordre de changer de secteur, la relève doit avoir lieu dans la nuit du 26 au 27. Les reconnaissances sont faites dans la journée du 26.
27 décembre
À 11h00, le génie a fait exploser un camouflet dans le saillant de Filippi. Aussitôt l'explosion, notre artillerie prévenue a déclenché une rafale de 160 obus sur les tranchées allemandes. Par suite d'un retour de gaz, sept sapeurs ont été asphyxiés.
Dans la nuit rafale de 77 sur nos sapes.
Canons de 58 : 17 bombes entre 15h00 et 16h30 sur le cimetière de Dompierre et l'emplacement du minnenwerfer à gauche du Mail.
Pertes : un tué par obus.
28 décembre
Vers 22h00, le génie a fait jouer un camouflet à la face sud du saillant de Payan. Tout s'est passé normalement. Nuit calme.
La relève prescrite pour le 28 s'est effectuée sans incident. Le 2e bataillon prend le front compris entre la lisière sud du Bois Commun et le saillant 60 m au sud de la lisière sud du Bois Touffu (liaison au nord avec le 322e territorial, au sud avec le 2e bataillon du 26e territorial). Le 1er bataillon du 36e occupe le front entre rentrant 600 m nord de la route nationale de Foucaucourt et la lisière sud du château ; il passe sous les ordres du commandant du 26e territorial commandant le sous secteur sud de Foucaucourt. Le 3e bataillon passe en réserve de division : deux compagnies dans les baraques Adrian à la Baraguette (1300 m Ouest de Foucaucourt), deux compagnies et état-major du xxx à Rainecourt.
Le régiment et le 26e territorial sont sous les ordres du colonel commandant la 9e brigade, commandant le secteur de Foucaucourt (PC à Proyart).
Le lieutenant-colonel commandant du 36e commande le sous-secteur nord.
Un bataillon du 36e (deux compagnies en ligne sur le front ci-dessus mentionné ; deux compagnies en deuxième ligne au bois des Cuisines) et un bataillon du 26e territorial (deux compagnies en ligne, front compris entre les 2e bataillon et le 1er bataillon du 36e, et deux compagnies à Foucaucourt.
PC : lieutenant-colonel commandant 36e Foucaucourt : route du Chuignes, maison à l'ouest du clocheton).
TR, TC, CHR à Proyart. Les sections de mitrailleuses sont restées dans le secteur de Dompierre.
Pertes : trois blessés par balles.
29 décembre
Quelques torpilles sur la tranchée Jeanny. De 9h00 à 11h00 l'artillerie allemande se montre active : des rafales d'obus tombent sur les tranchées du Bois commun, sur le xxx et sur le Bois Touffu. Riposte du 75 : 12 obus sur le Bois Triangulaire .
30 décembre
Activité assez marquée de l'artillerie ennemie. Tirs de représaille sur le bois Triangulaire : 10 bombes de la section n° 1 de mortiers de 58 sur le bois des Fermes. La compagnie du génie 3/4 signale que le bombardement par torpilles apporte un retard considérable dans l'exécution des travaux de mines. Le lieutenant colonel commandant le secteur demande l'attribution au secteur du 36e de deux autres sections de canons de 58 n°2.
Pertes : un blessé léger par obus.
31 décembre
Bombardement des tranchées du plateau. Plus particulièrement sur le boyau de Mitrailleuses. Quelques torpilles sont tombées à proximité du boyau de Galles et de Filippi ainsi que quelques rafales de 77.
Artillerie française. Rafales de représailles sur le bois Triangulaire : quelques obus sur des travailleurs allemands aperçus à 800 m S de Dompierre.
Pertes : néant.
Le bombardement par torpilles continue à gêner les travaux de la compagnie du génie dans la zone Payan - Filippi.
Dernière mise à jour
Cette page a été mise à jour le 15/12/2011 : mise en ligne de DECEMBRE et JANVIER 1915 et le 16/12/2011 FEVRIER 1916
15 déc. 2011
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